La présidente sud-coréenne poursuit son voyage officiel au Mexique, où elle est arrivée dimanche. Aujourd’hui, au petit matin, heure de Séoul, Park Geun-hye a été reçue par son homologue Enrique Peña Nieto. Un sommet qui a été dominé par l’économie.
Les deux leaders se sont alors engagés à reprendre les concertations en vue de conclure un accord de libre-échange entre leurs pays. Des négociations qui restent suspendues depuis 2008. Pour cela, Séoul et Mexico constitueront un comité consultatif avant la fin de cette année. C’est une étape préalable à leur redémarrage.
Le Mexique est le seul des principaux pays d’Amérique latine avec lequel la Corée du Sud ne mène pas de discussions en ce sens, que ce soit bilatérales ou multilatérales. Les deux nations les avaient lancées à la fin 2007. Et leurs délégations se sont retrouvées en juin 2008. Mais ces pourparlers ont été interrompus en raison de l’opposition des constructeurs automobiles et des sidérurgistes mexicains.
34 mémorandums d’entente ont également été signés en présence des deux chefs d’Etat. Ils concernent notamment la promotion du commerce et des investissements ainsi que la coopération sur les exportations, les importations et la finance.
Le Mexique a aussi donné son agrément à la participation des entreprises du pays du Matin clair aux projets de construction de ses infrastructures, qui représentent 17 milliards de dollars. Autre accord important. Il s’agit cette fois de nouer une coopération bilatérale dans le domaine des industries nouvelles, comme l’énergie, le transport et la ressource hydrique.
Au-delà de l’économie, Park Geun-hye et Enrique Peña Nieto ont aussi discuté du dossier nord-coréen. Ils ont décidé de travailler ensemble pour mettre en œuvre les sanctions onusiennes contre Pyongyang, voire pour le dénucléariser.