Lors du 7e congrès du Parti des travailleurs qui a débuté vendredi dernier à Pyongyang, le dirigeant nord-coréen a demandé le retrait des forces américaines stationnant en Corée du Sud ainsi que la signature d'un traité de paix avec les Etats-Unis. Or, le retrait des GIs n'avait jamais évoqué durant la règne de son père, Kim Jong-il.
Le régime communiste avait déjà revendiqué son statut de puissance nucléaire dès le 1er jour de ce rassemblement, en prétendant que son développement atomique était inévitable face à l’hostilité de la politique américaine à son encontre. Kim Jong-un a continué au 2e jour de cet événement, à dénoncer le fait que Washington exacerberait les tensions entre le Nord et le Sud de la péninsule.
Kim Jong-un a ensuite proposé à Séoul des pourparlers militaires intercoréens afin de faire avancer le processus de la réunification, qui serait, d’après ses dires, la priorité des priorités de son régime. Cependant, il a tout de suite imposé certaines conditions préalables dont l'arrêt de la diffusion des messages de propagande anti-communiste. Par ailleurs, le jeune leader a évoqué une réunification fédérale, prônée en 1980 par son grand-père, Kim Il-sung.
Très critique envers Washington et en même temps plus ouvert à Séoul, le discours de Kim Jong-un aurait pour objectif de fissurer l'alliance sud-coréano-américaine.