La Corée du Sud a exprimé aujourd'hui sa compréhension sur la prochaine visite du président américain à Hiroshima malgré le fait qu'elle pourrait être interprétée comme une repentance du bombardement qui a mis fin à la Seconde guerre mondiale.
 
La Maison blanche a annoncé hier que Barack Obama se rendrait, fin mai, à cette ville japonaise avec le Premier ministre nippon Shinzo Abe. L'objectif, mettre en valeur leur engagement de poursuivre la paix et la sécurité dans un monde sans armes atomiques. Obama deviendra ainsi le premier président américain en exercice à visiter cette ville rasée par une bombe A en août 1945.
 
Un responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères se voulait rassurant en expliquant que son déplacement historique aurait été décidé sous la vision d'Obama en faveur de la paix. D'autant que Washington a souligné que sa position sur le bombardement n'a pas changé et que la visite servirait d'occasion pour rendre hommage aux victimes dont plus de 20 000 Coréens.
 
Néanmoins, l'officiel sud-coréen n'a pas utilisé de termes explicites qu'il s'agisse d'« accueil favorable » ou « positif ou non » sur le sujet.
 
Barack Obama se rendra au parc du mémorial de la paix, à l'endroit où fut larguée la bombe atomique, après le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays du G7 qui se tiendra les 26 et 27 mai prochains à Ise-Shima, au centre de l'archipel.