La présidente sud-coréenne a promis, ce matin, d’innover dans le domaine de la recherche et du développement (R&D), en soulignant les prouesses scientifiques ainsi que technologiques du pays. Deux secteurs qui constituent, selon elle, la clé pour rester en avance sur la concurrence.
Park Geun-hye a formulé cette promesse alors que la Corée du Sud est « prise en sandwich » entre une intense compétition avec les Etats avancés et les nouveaux défis lancés par les économies émergentes. Ces dernières ont réussi à largement combler leur retard technologique en un temps record.
Un yen plus faible et les progrès technologiques croissants de la Chine acculent les industries du pays du Matin clair à consentir encore plus d’efforts. En effet, elles se trouvent en concurrence directe avec de nombreux rivaux provenant de ces deux nations sur le marché mondial.
« La seule façon de surmonter la situation de crise dont pâtit notre secteur industriel et de s’assurer un nouveau décollage est de promouvoir l’économie créative. Elle devra être basée sur l’utilisation d’idées novatrices et de la high-tech », a déclaré la chef de l’Etat sud-coréen lors de la réunion inaugurale d’un comité présidentiel sur les sciences et la technologie.
Les investissements massifs de Séoul dans les domaines scientifique et technologique au cours des dernières décennies ont alimenté son essor économique sur les cendres de la guerre de Corée (1950-1953).
Le gouvernement sud-coréen a investi 15 300 milliards de wons, soit environ 11,5 milliards d’euros, dans la R&D en 2014, en hausse de 3 800 milliards de wons par rapport à 2000. En comparaison, les investissements combinés des firmes sud-coréennes ont fait un bond de 10 000 milliards de wons pour atteindre 48 400 milliards de wons sur la même période, selon les données gouvernementales.
La locataire de la Maison bleu a créé ce comité dédié à la R&D afin d’améliorer la productivité de la Corée du Sud et d’en faire la tour de contrôle des politiques scientifique et technologique du pays.