La présidente sud-coréenne s’est envolée cet après-midi, heure de Séoul, pour Paris, après avoir achevé au Kenya une tournée est-africaine, qui l’a conduite également en Ethiopie et en Ouganda. En quittant Nairobi, Park Geun-hye a redit que l’Afrique est un nouvel eldorado économique et le dernier « océan bleu ».
Selon la Cheongwadae, ce périple présidentiel a permis au pays du Matin clair de préparer un cadre de coopération avec les nations d’Afrique qui traditionnellement prônaient une diplomatie du mouvement des non-alignés. Les pays qui ont des relations d’amitié avec Pyongyang ont pris parti pour la politique nord-coréenne de Séoul.
Le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré la suspension de la coopération sécuritaire et militaire de son pays avec la Corée du Nord. L’Ethiopie a soutenu la dénucléarisation de l’Etat communiste. Quant au Kenya, il a condamné sa provocation et s’est engagé à mettre en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité.
Autre point à noter. Séoul a tenté cette fois de réorienter sa politique africaine, axée jusqu’à présent sur le développement et la coopération, pour y ajouter le concept d’entraide et des échanges culturels. « Korea Aid », un nouveau programme de coopération en matière de santé publique, de nourriture et de culture en est un bon exemple.
Il faut également souligner que Park a effectué une tournée comportant d’importants enjeux économiques. Elle en a fait en effet une occasion d'établir un cadre de coopération en matière d’énergie et d’infrastructures avec les pays visités, qui mènent d’ailleurs un plan de développement à moyen et long termes.