Une semaine après son élection au perchoir de l’Assemblée nationale, Chung Sye-kyun a accordé aujourd’hui une conférence de presse. Comme il l’avait fait dans son discours d’investiture, il est à nouveau revenu sur la nécessité d'amender la Constitution. Il a en effet déclaré qu’il ferait en sorte de boucler le dossier avant la fin de la nouvelle législature qui vient d’être inaugurée, si possible, pendant son premier mandat, qui expirera fin mai 2018. 
 
Pour le président du Parlement, la révision constitutionnelle est une question de volonté et elle doit être menée de façon à représenter un changement social très varié et un nouveau cap que la nation doit prendre. 
 
Chung s’est par ailleurs déclaré favorable à une révision de la loi sur le Parlement juste avant la fin de la législature précédente. Une disposition qui devait permettre à différentes commissions permanentes d’ouvrir des auditions sur les actions de l’administration. La présidente de la République y a opposé son veto. Cela a suscité un tollé de l’opposition.