A l’Assemblée nationale, les allocutions des représentants des groupes parlementaires des partis politiques se poursuivent. Après Chung Jin-suk du Saenuri, le parti au pouvoir, hier, c’est aujourd’hui au tour de Kim Chong-in du Minjoo de s’exprimer. Lors de son discours, le patron intérimaire de cette première formation d’opposition a abordé de nombreux thèmes, mettant l’accent sur la démocratisation économique, dont il est un grand partisan.
 
Selon lui, il faut désormais entreprendre la préparation d’un nouveau cadre de l’économie auquel aspirent les sud-Coréens et abandonner pour cela une vieille politique qui amplifie l’inégalité économique. Et tous les élus devront faire de la nouvelle législature un Parlement de « dialogue, de coopération, de concession et de conciliation ».
 
Le numéro un du parti de centre-gauche en a profité pour présenter les grandes lignes des objectifs que sa formation a décidé d’atteindre pendant les quatre prochaines années. Il s’agit notamment de la sécurité publique, de la restructuration des entreprises, de la création d’emplois pour les jeunes et du relèvement de la natalité.
 
Kim est aussi revenu sur les relations intercoréennes. Il a en effet demandé au nouveau président du Parlement de faire des efforts pour organiser les pourparlers parlementaires des deux Corées. Il a aussi proposé de mettre sur pied à l’Assemblée une commission ad hoc en charge de la révision constitutionnelle.