Le gouvernement a décidé hier de retirer le projet de nouvel aéroport dans le sud-est du pays et d’agrandir à la place l’actuel aéroport international de Gimhae, situé dans la région. Une décision qui a été prise en acceptant les résultats d’une étude de faisabilité sur les deux sites candidats : l’île de Gadeok et la ville de Miryang. C’est ADPI, la filiale d’ingénierie d’Aéroports de Paris qui l’a réalisée pendant un an.
 
Dès le lendemain de la décision, l’exécutif est à pied d’œuvre pour préparer les mesures d’accompagnement. Afin d’en discuter, le Premier ministre Hwang Kyo-ahn a convoqué aujourd’hui une réunion des ministres concernés par le dossier : ceux de l’Aménagement du territoire et des Transports, des Finances et de la Défense.
 
A cette occasion, le ministère des Transports a fait valoir qu’une nouvelle piste d’atterrissage et un nouveau terminal passager seront construits à Gimhae pour en faire un aéroport international digne de ce nom. Il pourra alors accueillir 38 millions de voyageurs par an.
 
Une étude de faisabilité sur ce projet modifié sera également menée, cette fois par l’institut gouvernemental de recherche économique, le KDI. Si à l’issue de cette étude qui débutera à la fin de cette année, sa rentabilité économique est reconnue, le ministère élaborera un plan de base nécessaire. Une autre étude, celle d’impact sur l’environnement sera elle aussi réalisée.
 
Si tout se passe bien, les travaux seront lancés en 2021 pour durer cinq ans. Et l’aéroport agrandi de Gimhae pourra donc être ouvert en 2026.
 
Le chef du gouvernement a appelé les habitants et les collectivités locales des régions concernées par le projet du nouvel aéroport à accepter la décision d’hier. Ceux-ci n’ont cependant pas caché leur déception.