La Corée du Sud et le Japon n’ont pas réussi à déterminer la quantité de poissons à prendre légalement pendant les 12 prochains mois dans les eaux de l’autre partie. Leurs négociations ont été menées du 22 au 24 juin à Tokyo.
Cet échec oblige les chalutiers sud-coréens qui opèrent actuellement dans la zone économique exclusive japonaise (ZEE) à la quitter jusqu’à demain. S’ils y restent pêcher, ce sera illégal. Par conséquent, ils peuvent être arraisonnés par les patrouilleurs nippons.
Lors des discussions de la semaine dernière, Séoul a demandé à Tokyo d’autoriser ses pêcheurs à prendre jusqu’à 5 000 tonnes de trichiure, contre 2 150 tonnes actuellement. Une demande rejetée par le Japon. Celui-ci est allé plus loin pour annoncer son intention de réduire de façon radicale le nombre des bateaux de pêche sud-coréens de ce poisson, en le faisant passer de 206 actuellement à 73.
Selon l’accord bilatéral trouvé en janvier 2015, 860 chalutiers de chaque pays ont pu prendre jusqu’à 60 000 tonnes de poissons dans l’espace maritime de l’autre, et ce pendant les 18 mois suivant le pacte. Les pêcheurs sud-coréens en ont pêché 37 000 tonnes dans la ZEE de l’archipel, mais leurs homologues japonais n’en ont pris que 3 900 tonnes dans les eaux sud-coréennes.