Le gouvernement sud-coréen se retrousse les manches afin de mieux contrôler et réprimer la pêche illégale menée par les chalutiers chinois dans ses eaux territoriales.
 
En effet, l'intrusion des pêcheurs chinois a atteint un pic en juin, pendant la haute saison du crabe au large de l'île de Yeonpyong, située à proximité de la frontière maritime intercoréenne (NLL) en mer Jaune.
 
Deux commandos y seront affectés en permanence et le nombre des navires chargés de repousser les bateaux de pêche chinois ainsi que celui des patrouilleurs passeront de sept à neuf et de cinq à dix respectivement. En parallèle, des hélicoptères et des navires blindés les rejoindront, un groupe de travail verra également le jour.
 
En particulier, les chalutiers chinois qui ont violé les eaux territoriales seront directement livrés aux garde-côtes de leur pays alors que leurs capitaines seront mis en garde à vue.
 
Séoul envisage aussi de réviser la loi relative au dépôt des bateaux sans licence afin de revoir à la hausse l'argent que le propriétaire de ces derniers doit payer, à hauteur de 200 à 300 millions de wons au maximum.
 
Ce n'est pas tout. Afin de protéger les pêcheurs sud-coréens qui souffrent de la chute radicale de leurs opérations à 70 % cette année par rapport à il y a un an, 80 installations sous-marines artificielles supplémentaires seront établies. Ces équipements consistent à empêcher les bateaux chinois d'atteindre la côte ouest du pays. Les marins verront d'ores et déjà leur zone de pêche élargie selon la période de la pêche.