La communauté internationale met les bouchées doubles face à la récente provocation balistique nord-coréenne. En effet, peu de temps après le nouveau lancement de deux missiles de portée intermédiaire, hier, le Conseil de sécurité des Nations unies s'est réunie en session d'urgence.
Cette cellule de crise a été convoquée à la demande des Etats-Unis et du Japon et a duré environ deux heures. Les membres de l'organe sécuritaire onusien ont discuté de l'éventuelle adoption d'un communiqué de presse condamnant le défi militaire incessant que représentait le régime de Kim Jong-un.
En parallèle, Washington et Tokyo auraient cherché à dissuader Pékin et Moscou de s'opposer au déploiement envisagé du bouclier de défense antimissile américain (THAAD) dans la partie sud de la péninsule.
Juste après la réunion, les ambassadeurs sud-coréen, américain et japonais ont organisé une brève conférence de presse. Et ils n'ont pas mâché leurs mots face à cette provocation nord-coréenne, en prônant une plus active coopération de la communauté internationale.
Un peu plus tôt, le patron de l'Onu a manifesté sa profonde préoccupation quant au dernier lancement de Pyongyang qui selon lui a gravement ébranlé la paix et la sécurité de la région. Du coup, Ban Ki-moon a exhorté le royaume ermite à revenir à la table des négociations.
Un petit rappel : le Conseil de sécurité de l'Onu avait adopté un communiqué de presse condamnant durement le tir des deux missiles de moyenne portée nord-coréen en juin dernier. Toutefois, il n'avait pas répondu à ses deux autres lancements balistiques le mois dernier.