La Corée du Nord a effectué des nouveaux tirs de missiles le 3 août. Dès le lendemain, le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu une réunion d’urgence. A la fin de ces consultations, il cherchait à adopter une déclaration à la presse dénonçant la nouvelle provocation de Pyongyang, mais en vain.
Une semaine plus tard, la raison en est connue. Comme on s’en doutait, c’est la Chine qui en est à l’origine. Un responsable de l’Onu a annoncé hier que l’empire du Milieu avait alors demandé à ce que le texte fasse état de l’opposition du déploiement en vue du bouclier antimissile américain THAAD dans le sud de la péninsule.
Une demande rejetée par les Etats-Unis. Il paraît donc difficile d’adopter la déclaration en question en raison d’un tel désaccord entre le G2. Tous les 15 membres de l’organe sécuritaire doivent donner leur consentement pour qu’une déclaration présidentielle ou celle à la presse soit entérinée.