A Tokyo, les ministres des Affaires étrangères sud-coréen, chinois et japonais se sont retrouvés hier pour une rencontre à trois.
 
Dans une conférence de presse accordée à l’issue de leurs discussions qui se sont achevées aujourd’hui, les trois hommes ont annoncé être parvenus à un accord. Il s’agit de mener désormais les actions que la communauté internationale doit opposer à Pyongyang en réponse à ses provocations, dont le nouveau tir de missile ce matin. Ils le considèrent comme une « provocation intolérable ». Leurs trois pays lui demanderont aussi de se garder de toute bravade et d’honorer les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
 
Les chefs de la diplomatie des trois pays ont convenu en même temps de travailler ensemble pour organiser, avant la fin de l’année, le sommet de leurs dirigeants. Cette année, c’est le Japon qui doit l’accueillir.
 
Autre décision prise aujourd’hui, les trois voisins apporteront leur coopération pour le succès du sommet du G20 qui se tiendra en septembre à Hangzhou en Chine et pour la conclusion d’un accord de libre-échange tripartite.
 
Au cours de la conférence de presse, le sud-Coréen Yun Byung-se a affirmé qu'actuellement, la menace nucléaire de Pyongyang est plus que jamais grave. Son homologue japonais Fumio Kishida a qualifié le nouveau tir d’essai balistique d'« acte qui ne peut être toléré ». Le ministre chinois Wang Yi a quant à lui déclaré que son pays s’oppose au programme nucléaire et balistique de son allié nord-coréen comme aux paroles et actes qui font monter les tensions dans la péninsule.