Coup d’envoi du sommet de la 71e assemblée générale des Nations unies.
 
En l'ouvrant hier, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a pris la parole. C’est sa dernière allocution devant l’assemblée générale. Il doit quitter son poste à la fin de l'année après dix ans à la tête de l'organisation. Dans son discours, il a appelé les dirigeants nord-coréens à changer d’attitude pour s’acquitter de leur devoir envers leurs citoyens et les membres des Nations unies. Cet ancien ministre sud-coréen des Affaires étrangères a de nouveau souligné que le cinquième test nucléaire de Pyongyang constitue une menace pour la sécurité non seulement dans la péninsule mais aussi dans le monde.
 
En marge de ces assises, Séoul, Washington et Tokyo engagent un intense ballet diplomatique autour des programmes nucléaires de l’Etat communiste. Le chef de la diplomatie sud-coréenne Yun Byung-se a rencontré successivement ses homologues britannique et allemand. Il a alors réaffirmé qu’une réaction unie et coordonnée du Conseil de sécurité de l’Onu et de la communauté internationale serait le seul moyen de conduire le régime de Kim Jong-un à les abandonner.
 
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe et son homologue britannique Theresa May ont aussi eu un entretien à l’issue duquel ils se sont engagés à coopérer pour l’adoption rapide des nouvelles sanctions contre Pyongyang au Conseil.
 
Pendant ce temps, le numéro un de la diplomatie nord-coréenne Ri Yong-ho est lui aussi arrivé hier à New York. Sa prise de parole est prévue vendredi.