Deux jours après le tir raté d’un nouveau missile à portée intermédiaire par la Corée du Nord, le Conseil de sécurité des Nations unies l’a condamné fermement.
 
Dans une déclaration unanime à la presse publiée hier au cours d’une réunion d’urgence à huis clos, le Conseil a réaffirmé que ce test constitue une nouvelle violation grave de ses résolutions, qui lui interdisent toute activité nucléaire et balistique. Dans la foulée, ses 15 membres ont convenu de scruter de près la situation et de prendre des mesures supplémentaires importantes contre le régime de Kim Jong-un.
 
Les Etats-Unis, qui ont mené l’adoption du texte, ont eux aussi dénoncé le test manqué de l’engin par la voix du porte-parole de la Maison blanche. Josh Earnest a ajouté que son pays travaillait étroitement avec ses alliés pour faire face aux menaces de Pyongyang. Il en a profité pour souligner une nouvelle fois l’importance du déploiement prévu du système antibalistique américain ou le THAAD en Corée du Sud.
 
Pour rappel, le pays communiste a tiré samedi un présumé missile Musudan dans le nord-ouest de son territoire. Mais il aurait explosé peu après son lancement.