Le ministère de la Sécurité publique, qui supervise la garde-côte, a annoncé aujourd’hui un nouveau train de mesures destinées à contrôler les bateaux de pêche chinois naviguant illégalement dans les eaux territoriales sud-coréennes.
Cette fois, il s’agit notamment de permettre au commandant sur place de la police maritime de décider lui-même de l’usage d’armes à feu collectives sans en informer son supérieur avant cela. Chaque policier maritime peut décider quant à lui de l’utilisation d’armes à feu individuelles. Ils peuvent tirer non seulement lorsqu’ils sont attaqués, mais aussi quand ils détectent un signe d’attaque de la part des pêcheurs chinois.
Ces mesures font suite à celles prises le 11 octobre. Le ministère avait alors annoncé son intention de recourir à la force contre les navires qui pratiquent des pêches illégales, plus particulièrement en mer Jaune. Quelques jours plus tôt, une embarcation RIB sud-coréenne a coulé alors qu’il contrôlait les chalutiers chinois, après que ceux-ci l’avaient délibérément percutée. Depuis, un total de 54 bateaux de l’empire du Milieu a été arraisonné.