En inculpant hier Choi Soon-sil, la confidente de l’ombre de la présidente de la République, ainsi que deux anciens secrétaires présidentiels, Ahn Jong-bum et Jung Ho-sung, le Parquet a déclaré que Park Geun-hye avait joué un rôle dans cette affaire de corruption.
Selon les enquêteurs, la locataire de la Maison bleue a rencontré elle-même les patrons de grands groupes lors de la fondation de MI-R ainsi que K-Sports. Elle est soupçonnée de les avoir forcés à verser une importante somme d’argent. Il lui est aussi reproché d’avoir ordonné à un de ses secrétaires, Jung Ho-sung, de transmettre des dossiers confidentiels de la Cheongwadae à son amie de longue date. Cette femme de 60 ans, rappelons-le, avait ainsi eu accès à ses discours et les a même retouchés.
La présidente Park doit désormais subir des interrogatoires en tant que « prévenue ». Elle n’a pourtant pas été mise en examen avec les trois autres personnes hier grâce à l’article 84 de la Constitution. Ce dernier reconnaît l’immunité pénale au chef de l’Etat en exercice.