Le Parquet a présenté hier les premiers résultats des investigations sur l'affaire Choi Soon-sil, en désignant la présidente Park Geun-hye comme complice dans ce scandale de corruption et de trafic d'influence.
La patronne du Minjoo, la première formation d'opposition de centre-gauche, a fait savoir aujourd'hui que son parti se lancerait immédiatement dans l'examen des procédures de destitution. Choo Mi-ae a confirmé que la révocation de la chef de l'Etat serait décidée sans difficulté si la Cour constitutionnelle juge de manière impartiale les accusations infligées à cette dernière. Le Parti du peuple, de son côté, a officiellement prôné la destitution comme principe.
En revanche, la direction du Saenuri, le parti présidentiel, a critiqué le Minjoo, qui ne penserait qu’à ses intérêts politiques. Le patron de ce parti conservateur, Lee Jeong-hyun, a également fustigé certains de ses députés qui demandent que Park Geun-hye quitte leur parti. Néanmoins, ce groupe d’élus peu proches de la locataire de la Maison bleue a débuté la rédaction d’une motion de sanction contre elle, pour expulser cette dernière de la formation.
Par ailleurs, le mouvement anti-Park interne du parti continue d'exercer une pression sur la direction, par l'annonce d'éventuels départs.