Après que la présidente de la République se soit déclarée prête à quitter son poste selon la décision de l’Assemblée nationale, la classe politique coordonne la date de son départ. Mais les concertations en ce sens s’annoncent laborieuses. Car chaque camp fait état d’une date qui pourrait lui profiter.
 
C’est dans ce contexte que Choo Mi-ae, la patronne du Minjoo, le premier parti de l’opposition, a rencontré aujourd’hui l’ex-chef du Saenuri Kim Moo-sung. Kim qui semble diriger les « non-fidèles » à Park Geun-hye de sa formation. Ceux-ci étaient favorables à la destitution de celle-ci. L’objectif : échanger leurs opinions sur le sujet. Mais les deux ont été partagés.
 
Alors, Choo a proposé que la chef de l’Etat quitte le pouvoir fin janvier, tandis que Kim a parlé de fin avril. Pour la première, si l’Assemblée vote maintenant la motion de la destitution, la Cour constitutionnelle pourrait la valider d’ici la fin janvier au plus tard. Et Park sera suspendue en même temps de la présidence. C’est la raison pour laquelle elle a proposé une telle date.
 
Pour le second, si cette date est fixée à la fin avril, le Parlement n’aura pas besoin de lancer la procédure d’impeachement. L’ancien numéro un de la formation présidentielle a même menacé de ne pas rejoindre l’opposition, qui se prépare à la destitution, si un accord sur la date n’est pas trouvé d’ici le 9 décembre.
 
Pour sa part, Park Jie-won, le chef intérimaire du Parti du peuple, la deuxième force de l’opposition, a pointé du doigt la rencontre entre Choo et Kim. Il a accusé en particulier son homologue du Minjoo de faire cavalier seul.