Séoul continue d'exercer une pression et d'appliquer les sanctions contre Pyongyang, malgré la situation politique du pays ébranlée par l'approbation par le Parlement de la motion de destitution de la présidente. C'est ce qu'a fait savoir aujourd'hui le ministère des Affaires étrangères.
 
Les négociateurs nucléaires sud-coréen, américain et japonais sur la dénucléarisation de la Corée du Nord vont se retrouver, cette semaine à Séoul. Ils vont se pencher sur la mise en oeuvre de nouvelles mesures coercitives onusiennes et individuelles à l'encontre du pays communiste. Dans la foulée, ils vont tenter d'amener la Chine et la Russie à s'aligner sur cette initiative.
 
Le ministère a tenu à souligner le rôle joué par Pékin dans ce dossier. En effet, la Chine avait transmis à son allié nord-coréen le contenu de la nouvelle résolution avant son adoption, et appelé ce dernier à ne plus renouveler ses provocations nucléaires et balistiques. 
 
Ceci dit, la diplomatie sud-coréenne au niveau présidentiel semble être interrompue, très probablement par la motion d’impeachment adoptée contre Park Geun-hye. Aucun déplacement à l'étranger de la présidente ni visite d'un chef de l'Etat à Séoul n'est prévu, et ce au moins jusqu’à la première moitié de l'année prochaine.