Le secrétaire général sortant des Nations unies Ban Ki-moon a prononcé un discours d’adieu hier, heure locale, devant l’assemblée générale de l’organisation. Il quittera son poste le 31 décembre prochain après deux mandats de cinq ans.
 
Dans son allocution, l’ancien ministre sud-coréen des Affaires étrangères a une fois encore rappelé qu’il avait grandi avec le soutien de l’Onu après la guerre fratricide de Corée et compris plus profondément le pouvoir de la solidarité internationale en servant en tant que son patron. Pour lui, ses deux actions phares, l’accord de Paris sur le climat et les objectifs de développement durables à l’horizon 2030, ont ouvert la voie vers un monde plus sécuritaire et plus paisible. Il en a profité pour faire part aussi de sa gratitude au gouvernement et au peuple de son pays natal.
 
Après son discours, Antonio Guterres a prêté serment comme son successeur. Il prendra ses fonctions au 1er janvier.
 
A cette occasion, l’ex-Premier ministre portugais a prôné des réformes profondes de l’organisation. Il a en effet affirmé que « l’Onu doit se préparer à changer et il est temps pour elle de reconnaître ses insuffisances et de réformer la manière dont elle fonctionne ».
 
Antonio Guterres s’est aussi engagé à jouer un rôle de premier plan dans le règlement des conflits israélo-palestinien, en Syrie ou au Soudan du Sud.