Les négociateurs nucléaires sud-coréen, américain et japonais se sont retrouvés aujourd’hui à Séoul. Il s’agit de leur première rencontre après que le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté le 30 novembre sa résolution 2321 condamnant le cinquième test atomique de la Corée du Nord.
 
Le sud-Coréen Kim Hong-kyun, son homologue américain Joseph Yun et le Japonais Genji Kanaski se sont alors concertés pour l’essentiel sur les mesures concrètes à prendre afin de la mettre minutieusement en œuvre.
 
Dans une conférence de presse qu’ils ont donnée ensemble à l’issue de leurs discussions, ils en ont fait connaître les résultats. 
 
Kim a alors annoncé que les trois pays avaient décidé de maintenir le système d’échange d’informations permanent afin que les différentes mesures prévues par les nouvelles sanctions soient scrupuleusement appliquées et que cela soit vérifié. Il s’agit notamment de plafonner les ventes de charbon, le premier produit d’exportation du pays communiste et de l’empêcher de gagner des revenus en devises fortes.
 
Selon lui, les trois nations se sont également engagées à rester plus particulièrement vigilantes pour se préparer à toute l’éventualité, comme une nouvelle provocation de Pyongyang. Le diplomate sud-coréen en a profité pour demander à celui-ci de bien comprendre que sa dénucléarisation est l’unique option pour ne pas en finir par s’autodétruire.
 
Quant à l’Américain Joseph Yun, il a indiqué que le royaume ermite n’est pas encore prêt à renouer le dialogue avec la communauté internationale. Et de réaffirmer que l’engagement de son pays envers la sécurité de son allié sud-coréen reste toujours solide. 
 
Il a aussi exprimé son souhait de voir la Chine travailler étroitement pour appliquer les sanctions onusiennes contre son allié nord-coréen. Il a par ailleurs assuré la continuité de la politique nord-coréenne de l’administration américaine même après l’investiture officielle de Donald Trump.