En Corée du Nord, l’alternance des générations semble s’accélérer dans la direction de l’Etat. Plusieurs vieux fidèles du régime sont maintenant très âgés.
C’est le cas par exemple de Kim Ki-nam, Kim qui s’occupait depuis très longtemps de la propagande au Parti des travailleurs au pouvoir. Agé de 88 ans, il était absent ces deux dernières années des rassemblements importants comme le congrès marquant l’anniversaire de Kim Il-sung, le fondateur du pays communiste et grand-père de Kim Jong-un, l’actuel homme fort. Récemment, il n’a pas été vu en public depuis plus de trois mois. Cela a fait circuler la rumeur selon laquelle il était malade.
Autre figure importante qui a l’âge de se retirer de la scène politique. Il s’agit cette fois de Kim Yong-nam, le président du présidium de l'Assemblée populaire suprême, le Parlement nord-coréen, depuis 1998. Kim a 89 ans.
Et c’est le ministre des Affaires étrangères Ri Yong-ho qui cumule ce poste avec celui de secrétaire aux relations extérieures du parti. Kang Sok-ju qui l’avait occupé est décédé en mai dernier. Aux affaires intercoréennes, deux partisans de la ligne dure ont remplacé Kim Yang-gon, disparu en décembre 2015. L'un d'entre eux est le chef du département du Front uni du parti Kim Yong-chol. Cela fait craindre de nouvelles provocations de Pyongyang.