Face à de nombreuses oppositions, le gouvernement a finalement fait marche arrière sur l’usage général d’un manuel d’Histoire de Corée rédigé par l’Etat pour les élèves du secondaire. A l’origine, ceux-ci auraient dû poser sur leur bureau un seul et unique livre d’Histoire à partir de la rentrée scolaire 2017, qui est en mars en Corée du Sud. Mais le ministère de l’Education a décidé de reporter d’un an l’application obligatoire de cette mesure polémique.
Son ministre Lee Joon-shik l’a annoncé dans une conférence de presse tenue aujourd’hui. Selon ses explications, en 2017, chaque collège et lycée aura la liberté de choisir entre l’ouvrage unifié et les manuels existants écrits par des maisons d’édition indépendantes puis agréés par le ministère. Et si des établissements le souhaitent, ils pourront être désignés comme « écoles tests » et adopter le manuel rédigé par l'Etat comme principal livre d’histoire.
Le 28 novembre, le ministère avait dévoilé sur son site web une version pilote du manuel d’Etat et a recueilli les opinions des sud-Coréens jusqu’à vendredi dernier. Un total de 76 949 internautes l’ont consultée et 2 807 avis ont été présentés. 21 de ces opinions seront prises en compte dans les modifications à apporter.