La présidente de la République a nié tous les soupçons qui pèsent sur elle dont le traitement esthétique qu’elle aurait subi durant son absence controversée de sept heures, le jour où le ferry Sewol a coulé en 2014.
 
Park Geun-hye en a fait part, lors d'une rencontre surprise d’une petite heure qu'elle a organisée à la Cheongwadae, le jour du Nouvel an, avec les journalistes affectés au bureau présidentiel.
 
Tout d'abord, Park a présenté ses excuses auprès de la population avant d'ajouter qu'elle était toujours affligée et désolée du scandale sans précédent dans lequel elle est impliquée avec sa confidente occulte Choi Soon-sil.
 
Au cours d'un petit entretien de 40 minutes, la locataire de la Maison bleue a cherché à réfuter chaque accusation portée à son encontre. Elle a mis en avant qu'au moment du drame qui a couté la vie à plus de 300 personnes, elle en a été informée normalement et a suivi de près la situation. Du coup, elle a coupé court aux rumeurs selon lesquelles elle aurait eu un rendez-vous secret ou participé à un rituel chamanique, tout en les qualifiant d’ « infondées ». 
 
En outre, la chef de l'Etat a aussi nié l'allégation liée à son rôle dans un projet de fusion entre des filiales du groupe Samsung, Cheil Industries et Samsung C&T. Elle a tenu à souligner qu'il s'agissait du jugement juste de l'Etat sur l'affaire et que malgré tout, elle n'a pris le parti d’aucune compagnie. 
 
Ce n'est pas tout. Park Geun-hye a déclaré qu'elle ignorait la liste noire de personnalités artistiques anti-gouvernementales. En particulier, elle s'est déclarée navrée de ce que rapportent les médias concernant le fait que son amie Choi Soon-sil faisait tout pour elle. Ainsi, elle a martelé qu'en tant que présidente, elle a mené les affaires de l'Etat avec sa propre philosophie et en prenant ses responsabilités.
 
Sans surprise, les partis de l'opposition ont argué qu'il n'était pas raisonnable pour un chef de l'Etat suspendu d'organiser une telle rencontre avec les médias pour se justifier.