On connaît maintenant la date exacte de la rentrée à Séoul de Ban Ki-moon. Le désormais ex-patron sud-coréen des Nations unies y est attendu le 12 janvier. Il avait quitté son poste le 31 décembre après avoir dirigé l’institution pendant dix ans.
L’attention de ses compatriotes est portée sur son retour, puisqu’il pourrait être candidat à l’élection présidentielle organisée cette année. Pourtant, il n’a jamais clairement fait part de ses ambitions, même si les rumeurs sur sa candidature courent depuis des mois.
Peu avant de quitter hier la résidence officielle du secrétaire général de l’Onu à New York, il a rencontré les correspondants sud-coréens basés dans la ville américaine. Cependant, il a évité de répondre à la question de savoir quel positionnement politique il adoptera ou s’il formera une alliance politique la plus large possible pour représenter ce qu’on appelle « la troisième zone ». Pourtant, il a indirectement souligné que c’est lui qui serait le « président de la situation » du pays.
L’ancien chef de la diplomatie sud-coréenne a alors manifesté sa détermination à mettre en pratique son expérience et sa vision acquises à la tête de l’organisation internationale.
Ses ambitions semblent cependant être menacées par une affaire de corruption récemment révélée par un hebdomadaire séoulien. Selon ce journal, il aurait reçu une considérable somme d’argent en liquide de la part d’un homme d’affaires lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères. Il reste donc à savoir comment il pourra se défaire de ces accusations.