Le président par intérim et Premier ministre sud-coréen a appelé à la poursuite des efforts pour la dénucléarisation de la Corée du Nord.
Hwang Kyo-ahn a lancé cet appel aujourd'hui lors d'une réunion d'urgence en présence des ambassadeurs sud-coréens aux Etats-Unis, au Japon, en Chine et en Russie, ainsi que de l'ambassadeur en poste aux Nations unies. C'est la première fois que ces hauts diplomates œuvrant dans ces quatre puissances et à l'organisation internationale y ont été convoqués sur fond de menaces croissantes émanant de la Corée du Nord.
Le chef de l'Etat par intérim a souligné notamment la nécessité de recourir à une pression diplomatique tous azimuts que Séoul exerce actuellement sur Pyongyang en faveur de sa dénucléarisation. Pour Hwang, il se peut que le régime de Kim Jong-un procède à une provocation stratégique au moment de la passation de pouvoir aux Etats-Unis. En effet, le pays communiste ne cesse de mener des bravades contre la stabilisation de la péninsule tout en se vantant du développement de ses technologies nucléaires et balistiques.
Justement, Hwang n'a pas manqué de mettre l'accent sur la réorganisation des relations avec les Etats-Unis en amont de l'investiture de la nouvelle administration Trump ce vendredi. Pour lui, Séoul doit se livrer davantage à consolider son alliance avec Washington et faire front commun face au dossier nucléaire nord-coréen.
Les participants ont également discuté d'autres questions brûlantes. Il s'agit des mesures de représailles présumées prises par la Chine en guise de protestation contre le déploiement prévu d'un bouclier antimissile américain (THAAD) sur le sol sud-coréen. S'y rajoute l’interminable conflit avec le Japon sur les « femmes de réconfort », victimes des atrocités commises par l'armée impériale nippone, dont la plupart étaient des Coréennes.