Samsung Electronics a rendu publics aujourd'hui les résultats de l'enquête sur l'explosion des batteries du Galaxy Note 7, sa dernière phablette. En effet, suite à des accidents répétés de même nature, la mise en vente de ce nouveau modèle du géant sud-coréen de l'électronique a été définitivement arrêtée en octobre 2016.
Effectuée sur 200 000 unités du modèle et 30 000 batteries, l'étude a montré que les deux types de batteries utilisées étaient défectueuses, mais de façon différente. A l’origine, Samsung SDI en était le fournisseur, mais ensuite c'est ATL, une société chinoise, qui avait remplacé la filiale de la compagnie sud-coréenne.
Plus précisément, l'emballage des batteries proposées par SDI était trop compact, et les produits d’ATL, de leur côté, ont présenté un défaut de soudure, notamment sur des rubans d'isolation. Tous ces dysfonctionnements ont conduit à un court-circuit.
Samsung Electronics a donc conclu que les incidents étaient dus aux batteries, non pas à la conception du Galaxy Note 7, elle-même. Néanmoins, la firme s'est dit responsable de ce fiasco, quel que soit l'origine des manquements. Elle s'est engagée à donner la plus grande priorité à la sécurité, en mettant en place un nouveau système en huit étapes de contrôle des batteries.