L’année dernière, la croissance économique de la Corée du Sud ne s’est établie qu’à 2,7 % en raison du ralentissement des exportations et de la demande intérieure. C’est ce qu’indiquent les chiffres provisoires communiqués aujourd’hui par la Banque de Corée (BOK).
Selon la banque centrale, il s’agit tout de même d’une hausse de 0,1 point par rapport à 2015. Cependant, elle se situe entre 2 et 3 % seulement pour la deuxième année consécutive.
Par trimestre, entre octobre et décembre derniers, le Produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,4 % par rapport au trimestre précédent. C'était toutefois le plus bas niveau trimestriel en un an et six mois. Entre avril et juin 2015, il avait reculé dans le sillage de l’épidémie de MERS-CoV qui sévissait dans le pays.
Toujours au dernier trimestre 2016, la consommation privée s’est particulièrement contractée. En effet, elle a progressé de seulement 0,2 % sur un an, contre 0,5 % entre juillet et septembre de l’an dernier et 1 % au deuxième trimestre. C’est l’une des conséquences du Choi Gate, conjuguée à l’incertitude sur l’économie nationale et mondiale. A cela s’ajoute l’entrée en vigueur de la loi anti-corruption.
Les investissements dans le BTP ont eux aussi chuté. Ils ont en effet reculé de 1,7 % au dernier trimestre 2016. Explications à cela : le gel brutal du marché immobilier.