Le gouvernement de Séoul a refusé de délivrer de nouveaux visas ou de prolongations aux enseignants chinois des instituts Confucius dans le pays. Cet établissement culturel a été créé par le gouvernement de Pékin pour faire la promotion de la culture et de la langue chinoises à l’étranger.
Ses succursales sud-coréennes sont au nombre de 22. A ce jour, les visas E-2 pour neuf des enseignants de l’une d’entre elles sont rejetés. Elle a manifesté son embarras, affirmant que cela ne lui était jamais arrivé.
Certains ont alors lié la mesure gouvernementale à la tension diplomatique entre les deux pays autour de la décision de Séoul d’accueillir le système antimissiles américain THAAD. L’empire du Milieu y est vigoureusement opposé. Une hypothèse catégoriquement refusée par le gouvernement sud-coréen, qui déclare avoir pris une telle décision après avoir appliqué la loi concernée plus strictement depuis le second semestre de l’année dernière.
Selon ce texte, ce sont les employeurs sud-coréens qui doivent signer directement le contrat avec les détenteurs des visas E-2 et leur payer un salaire mensuel d’au moins 1 500 000 wons. Mais cela n’était pas le cas de l’institut dont les visas des enseignants chinois invités sont refusés.