La Corée du Nord a affirmé avoir réussi son tir d'essai d'un engin présenté comme une version améliorée du « Musudan », un missile de portée intermédiaire. Il s'agirait, selon elle, d’un « Bukgeuksong-2 », dont le lancement a été commandé sur place par Kim Jong-un lui-même. 
 
Selon le régime communiste, ce succès est dû à l'expérience acquise grâce au développement d’un missile balistique lancé depuis un sous-marin (SLBM) effectuée en août dernier. Il s’est également vanté du fait que le missile lancé hier matin près de Panghyon, dans la province de Pyongan, soit équipé d'un moteur à combustible solide et capable de transporter une ogive nucléaire. Toujours d'après Pyongyang, le projectile en question est capable de contourner des antimissiles, et le véhicule de lancement utilisé pour ce tir est une version améliorée. 
 
Toutes ces explications laissent craindre à Séoul que le dernier lancement du missile de Pyongyang était bien le fruit d’un développement technologique. Effectivement, l'état-major interarmées sud-coréen a estimé juste après cette provocation balistique qu'il s'agissait d’un « Musudan » amélioré pouvant voler plus de 3 000 km.