Le tir de missile nord-coréen préoccupe aussi le nouveau président des Etats-Unis. Donald Trump a une fois de plus évoqué la gravité que représente la menace nucléaire et balistique de Pyongyang.
Lors d’une conférence de presse conjointe organisée hier à la Maison blanche avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, il a promis de répondre fortement au royaume ermite. Cela laisse entrevoir qu’il mènerait une politique nord-coréenne différente de la fameuse « patience stratégique » dont avait fait preuve son prédécesseur Barack Obama.
Le Congrès américain s’est lui aussi montré très ferme. Le président de la sous-commission de l’Asie-Pacifique de la commission des affaires étrangères du Sénat, Cory Gardner a insisté sur la nécessité de déployer rapidement le système antimissile américain THAAD dans le sud de la péninsule et d’appliquer ce qu’on appelle le « boycott indirect ». Le sénateur Tom Cotton a lui affirmé qu’il est temps de faire payer le prix au régime de Kim Jong-un.
Même tonalité dans la réaction du Pentagone. Selon lui aussi, les programmes nucléaire et balistique de Pyongyang constituent une grave menace pour les Etats-Unis et leurs alliés. Du coup, il s’est engagé à prendre toutes les mesures possibles.