Le Premier ministre Hwang Kyo-ahn qui assure l’intérim de la présidente de la République a présidé ce matin la conférence du comité permanent du conseil de sécurité nationale (NSC).
Au début de cette conférence convoquée à la suite de l’assassinat de Kim Jong-nam, Hwang a affirmé que si le régime de Kim Jong-un l’avait perpétré et que cela était confirmé, il s’agirait d’un exemple montrant littéralement son atrocité et son inhumanité. Et d’ajouter que le gouvernement sud-coréen est conscient de la gravité de cet acte et observe alors de près la situation au nord du 38e parallèle.
Le chef de l’Etat intérimaire a ensuite donné des instructions pour que des mesures minutieuses soient prises en vue de se préparer à toutes les possibilités, comme une nouvelle provocation de Pyongyang. Il a demandé en même temps de travailler étroitement avec les autorités malaisiennes afin d’en savoir beaucoup plus sur le décès du demi-frère du dirigeant nord-coréen.
Hwang en a profité pour exhorter les ministères concernés par la diplomatie et la sécurité nationale à conjuguer leurs forces pour amener le régime de Kim Jong-un à être obligé de changer radicalement. Il a alors plaidé pour le durcissement des sanctions à son encontre et l’accroissement de la pression sur lui en collaboration avec la communauté internationale.