En Malaisie, où Kim Jong-nam a été assassiné le 13 février, la police a obtenu des indices suffisants pour mener à la piste nord-coréenne.
Hier, elle a dévoilé l’identité de deux nouveaux suspects. Ils sont tous deux de nationalité nord-coréenne. L’un s’appelle Hyon Kwang-song et est un secrétaire de 44 ans à l’ambassade du pays communiste à Kuala Lumpur. Il y est allé en septembre dernier. C’est la première fois qu’un fonctionnaire nord-coréen est considéré comme suspect dans cette affaire. L’autre, du nom de Kim Uk-il, est un employé de la compagnie aérienne Air Koryo. Il a 37 ans. Le nombre de suspects se porte maintenant à dix, y compris deux jeunes femmes étrangères qui ont attaqué le demi-frère du leader nord-coréen Kim Jong-un à l’aéroport de Kuala Lumpur. Les huit autres sont tous nord-Coréens.
Au moment de cette agression, quatre d’entre eux étaient sur place pour la diriger, semble-t-il. Aussitôt après, ils auraient pris un vol pour rentrer à Pyongyang.
Selon certains médias étrangers, le diplomate Hyon Kwang-song aurait supervisé l’assassinat et en aurait informé ses supérieurs.
On a également appris que la police malaisienne lui a demandé de comparaître devant elle. L’étau se resserre autour des auteurs présumés du crime.