Ca y est, c'est maintenant chose faite. Park Geun-hye n'est plus présidente de la République de Corée. La Cour constitutionnelle a validé ce matin la destitution de la chef de l’Etat votée le 9 décembre par l'Assemblée nationale dans un vaste scandale de corruption. Les huit juges de la Cour se sont prononcés à l'unanimité pour cette décision.
La présidente par intérim de la Cour, Lee Jung-mi, a lu l'acte du verdict à 11h. Elle a d'abord énuméré les raisons de l'impeachment. Les sages ont notamment estimé que la volonté de la chef de l’Etat de défendre la Constitution n’était pas visible, avant de prononcer cette phrase fatale : « Nous destituons l'intéressée Park Geun-hye du poste de présidente de la République ».
La décision de la Cour prend effet immédiatement après sa publication. Ainsi, Park Geun-hye doit quitter la Cheongwadae, alors que son mandat présidentiel aurait dû s'achever normalement en février de l'année prochaine. C'est la première fois qu'un président sud-coréen est révoqué de l'Histoire de Corée.
Pour rappel, l'ancienne chef de l’Etat a été accusée de complicité avec Choi Soon-sil, sa confidente de 40 ans, dans les affaires de collusion et d'ingérence de cette dernière dans les affaires de l’Etat.