Epilogue judiciaire autour de la statue d’une jeune fille symbolisant une femme de réconfort à Glendale dans l’Etat américain de Californie. La Cour suprême fédérale des Etats-Unis a annoncé hier qu’elle n’entendrait pas l’appel du GAHT, un groupe d’extrême droite japonais, qui avait demandé son retrait. Ses juges ont ainsi confirmé les décisions des tribunaux inférieurs.
Ces poursuites judiciaires avaient été intentées en février 2014 par le chef du groupe en question. Il avait alors porté plainte devant le tribunal de première instance de Los Angeles contre la ville de Glendale, en l’accusant de violation de la Constitution pour avoir hébergé la statue, alors que, selon lui l’esclavage sexuel n’a pas été prouvé historiquement. Mais il a perdu. Le « Global Alliance for Historical Truth » a alors saisi la neuvième Cour d’appel et le tribunal de première instance de la Californie. Ces juridictions ne lui ont pas donné gain de cause elles non plus.
Le gouvernement japonais a lui aussi adressé à la Cour suprême des Etats-Unis une lettre d’opinions appelant au retrait de l’édification. Il a également dépêché ses délégations de lobby aux Nations unies, au Congrès américain et aux collectivités locales des Etats-Unis.