Peu après son arrivée hier à Séoul, le chef de la délégation chinoise pour les pourparlers à six Wu Dawei s’est entretenu avec son homologue Kim Hong-kyun, après avoir été reçu par le ministre des Affaires étrangères Yun Byung-se.
 
Les discussions entre les deux négociateurs nucléaires se sont déroulées pendant deux heures à huis clos. A l’issue de cet entretien, le Chinois a quitté le siège du ministère sans prononcer un mot.
 
Mais le sud-Coréen a expliqué que les deux pays s’étaient accordés pour prendre de nouvelles mesures fortes prévues par les résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu, si Pyongyang menait une « provocation stratégique ». Il s’agira plus précisément de procéder à un nouvel essai nucléaire ou d’un missile balistique intercontinental. Un accord qui refléterait la volonté des dirigeants américain et chinois, qui s’y opposent. Car la visite du représentant spécial de l’empire du Milieu pour la péninsule coréenne a lieu aussitôt après leur sommet en Floride.
 
A l’égard du déploiement en cours du THAAD américain en Corée du Sud, Wu Dawei a cependant maintenu la position déjà affichée par son pays, qui y est fermement opposé.
 
Quoi qu’il en soit, il restera encore trois à quatre jours à Séoul pour rencontrer les patrons des principaux partis ou leurs candidats à la présidentielle sud-coréenne. Aujourd’hui, il a rendez-vous avec le président du Parti du peuple Park Jie-won et le candidat du Bareun Yoo Seung-min.