Au Japon, le ministère des Affaires étrangères a présenté aujourd’hui en conseil des ministres son dernier livre bleu diplomatique. Cela provoque de nouveau l’ire des sud-Coréens. La raison ? Comme on peut s’en douter, l’archipel continue d’y revendiquer sa souveraineté sur les Dokdo. Il a aussi pointé du doigt la visite sur les îlots notamment de parlementaires sud-coréens l’an passé, en la qualifiant d’inacceptable.
Le document fait état aussi de l’installation d’une statue de jeune fille symbolisant une femme de réconfort, dans la ville sud-coréenne de Busan en décembre dernier. Le ministère nippon y a manifesté ses regrets avant de renouveler son appel à Séoul pour qu’il mette en œuvre l’accord signé en décembre 2015 sur les victimes de l’esclavage sexuel entre les deux voisins.
Séoul a aussitôt demandé le retrait immédiat de sa revendication territoriale sur les Dokdo. Dans un communiqué publié par le porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, il a martelé que les îles font bel et bien partie de son territoire historiquement, géographiquement et selon le droit international. Et de demander à Tokyo d’arrêter immédiatement sa tentative vaine à leur égard et de souligner aussi qu’une perception correcte de l’histoire est le point de départ et la condition nécessaire pour les relations bilatérales.
Le ministère a également fait venir aujourd’hui à son siège Hideo Suzuki, ministre plénipotentiaire général de l’ambassade du Japon à Séoul afin d’exprimer sa protestation.