Le premier sommet entre Moon Jae-in et Donald Trump aura lieu fin juin à Washington, sauf exception. C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui la présidence sud-coréenne.
 
La Corée du Sud et les Etats-Unis sont parvenus à cet accord, lorsque Chung Ui-yong a reçu aujourd’hui dans la matinée à la Cheongwadae, le palais présidentiel, Matthew Pottinger, chargé de l’Asie-Pacifique au Conseil de sécurité nationale de la Maison blanche, actuellement à Séoul. Chung, qui est l’ex-ambassadeur à Genève, dirige une « task force » de l’administration Moon pour la diplomatie et la sécurité nationale.
 
Les deux hommes et leurs délégations ont profité de cet entretien pour échanger leurs opinions notamment sur les moyens de régler la question nucléaire nord-coréenne. Selon eux, le but ultime des deux alliés est de faire abandonner complètement les armes atomiques. Avant cela, ils mobiliseront tous les moyens possibles, les sanctions et le dialogue à la fois. Il est aussi possible de renouer le dialogue avec le régime de Kim Jong-un, si les conditions sont réunies. Pour atteindre tous ces objectifs, les deux pays pourront prendre des mesures conjointes, audacieuses et pragmatiques.
 
Le président Moon est brièvement passé dans la salle de leur conversation pour dialoguer avec Matthew Pottinger. Il a alors annoncé son projet de dépêcher cette semaine un émissaire spécial qu’est Hong Seok-hyun, aux Etats-Unis. Et d’affirmer aussi qu’il considère l’alliance Séoul-Washington comme étant importante.
 
Un peu plus tôt, le locataire de la Maison bleue a déjeuné avec Hong et quatre autres envoyés spéciaux, qui se rendront respectivement en Chine, au Japon, en Russie et en Union européenne.