Dès le lendemain du nouveau tir de missile effectué par la Corée du Nord dimanche, le Conseil de sécurité des Nations unies l’a condamné. Dans une déclaration de presse unanime publiée hier et soutenue également par la Chine, l’unique alliée de Pyongyang, il a aussi appelé ce dernier à ne plus conduire de tests nucléaires et balistiques. Et de le mettre en garde contre des sanctions supplémentaires.
Cette déclaration est intervenue à la veille d’une réunion d’urgence du Conseil, prévue donc aujourd’hui. Elle va se tenir à la demande de la Corée du Sud, des Etats-Unis et du Japon. Avant même l’ouverture de ces discussions à huis clos, le Royaume-Uni et la France, qui sont tous deux des Etats permanents de l’organe sécuritaire, ont manifesté leur soutien aux nouvelles mesures punitives contre le Nord.
L'ambassadeur britannique aux Nations unies Matthew Rycroft a dénoncé sans ambiguïté « une provocation choquante ». Et de réclamer une réponse substantielle du Conseil. Son homologue français François Delattre a prévu que cette réponse serait à l’ordre du jour de la réunion d’urgence. L’attention se porte maintenant sur ses résultats.