Le nouveau président sud-coréen s'est exprimé cet après-midi en personne à propos de la polémique sur la nomination entre autres du Premier ministre. C'était lors d'une réunion avec ses principaux conseillers. Par ailleurs, il a demandé à son gouvernement d'élaborer des normes concrètes et réalistes afin de satisfaire l'une de ses promesses électorales.
En effet, lors de sa campagne, Moon Jae-in a promis de ne jamais inclure dans son gouvernement ceux qui ont commis l’une des cinq principales irrégularités dont la fausse déclaration d'adresse. Or, cette dernière fait barrière à la nomination du Premier ministre ou de la ministre des Affaires étrangères.
Le nouveau chef de l'Etat a expliqué que par manque de temps, et pour combler le vide politique causé depuis des mois par la destitution de l'ancienne présidente Park Geun-hye, son administration n'a pu examiner plus scrupuleusement les qualités des personnes qu'elle choisissait. Effectivement, conformément à la loi, le président élu à la présidentielle organisée suite à la destitution de son prédécesseur, ne dispose pas de temps pour préparer sa prise de fonction.
Face à ces propos, le Parti du peuple, centriste, a décidé de coopérer avec le gouvernement pour les nominations gouvernementales. Mais le Parti Liberté Corée, conservateur, qui avait tant réclamé les excuses du président, ne les a pourtant pas acceptées.