C’est une conséquence de la sécheresse qui frappe en ce moment le pays du Matin clair. Le nombre de moustiques a sensiblement diminué. Car ils se reproduisent dans des eaux stagnantes comme les réserves d’eau de pluie.
A en croire le centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), qui a observé, du 14 au 20 mai dans dix endroits, la densité de moustiques du genre Culex, qui sont le vecteur de l'encéphalite japonaise, il en comptait en moyenne 22 par jour dans chacun de ces dix lieux. Soit 148 de moins qu’il y a un an et un septième de la moyenne des cinq dernières années.
Explications à cela : un nombre considérable de flaques d’eau où demeurent leurs larves ont disparu en raison du manque de précipitations. Mais leur saison commence maintenant plus tôt qu’autrefois, car le mercure monte au printemps au point qu’on peut se croire en été.