La KFTC, l’autorité de supervision de la concurrence, se retrousse les manches pour lutter contre les pratiques partiales entre les franchiseurs et leuds franchisés.
Pour ce faire, elle a annoncé aujourd’hui un train de mesures en ce sens. Il s’agit en particulier d’empêcher les premiers de faire payer aux seconds les frais de promotion de la marque.
Et si le dirigeant de l’entreprise à l’origine de la franchise cause un scandale qui fait subir un préjudice à ses partenaires qui exploitent son concept, il devrait désormais les indemniser. Une récente affaire de harcèlement sexuel dans laquelle a été impliqué le patron d’un réseau de poulet rôtisserie a par exemple réduit de 20 à 40 % les chiffres d’affaires de ses franchisés pendant dix jours.
La KFTC envisage dans le même temps de réviser la loi concernée afin d’obliger dorénavant le franchiseur à payer une compensation allant jusqu’à trois fois les dommages subis par ses franchisés, et ce bien entendu lorsque ces dommages sont provoqués par ses mesures injustes.