Deux vêtements qui ont été portés il y a environ 70 ans par des femmes de réconfort ont été restaurés. Ces derniers, une tenue de travail et un sous-vêtement, ont été retrouvés il y a dix ans par un chercheur sud-coréen dans un immeuble qui a été utilisé comme maison close au sein d’un aérodrome de la marine japonaise situé dans la préfecture de Nara, au Japon.
A l’intérieur de la tenue de travail, il y a un sceau qui indique que cette veste a été certifiée en 1942 à Osaka. Cette certification est identique à celle qui a été effectuée sur les uniformes militaires de l’armée de terre japonaise de l’époque. Quant au sous-vêtement, vu sa forme et son design, il s’agit bien d’un hanjuban que les Japonaises portent sous leur kimono. Une nouvelle preuve que l’armée impériale nipponne est intervenue dans l’enrôlement de ces esclaves sexuelles.
Il a fallu cinq mois pour la restauration de ces tenues. Elles seront dévoilées au public, le 14 août prochain, à l’occasion de la Journée mondiale des femmes de réconfort.