Washington a imposé ses propres sanctions supplémentaires aux entités et aux individus notamment chinois et russes, qu’il juge pour avoir aidé aux programmes de développement nucléaire de la Corée du Nord.
 
Le Trésor américain a annoncé hier leur liste. Il s’agit de dix entreprises de Chine, de Russie, de Singapour et de Namibie ainsi que de six individus chinois, russes et nord-coréens. Parmi les premières figurent notamment la société Dandong Rich Earth Trading, basée en Chine, Gefest-M LLC, société basée à Moscou et Transatlantic et Velmur à Singapour. Et les individus visés comprennent le nord-Coréen Kim Dong-chol et les Russes Mikhaïl Pisklin, Andreï Serbin et Irina Huish. Ils sont accusés d’avoir apporté leur aide financière à ceux qui sont impliqués dans le développement atomique et balistique du pays communiste, ou d’avoir commercé du charbon ou du pétrole avec lui, entre autres.
 
Dans un communiqué publié en même temps que l’annonce des sanctions, le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin a prévenu que son pays continuerait de mettre sa pression sur le régime de Kim Jong-un, en visant ceux qui l’aident à améliorer ses programmes nucléaire et balistique, en les isolant du système financier américain.
 
Il s’agit des quatrièmes sanctions de l’année imposées par Washington concernant le nucléaire nord-coréen. La dernière en date remonte au 29 juin. La liste noire ainsi élargie fait état désormais de 23 entités et 22 individus.

La Chine n’a pas tardé à réagir. Elle a dénoncé des mesures unilatérales qui ne s’inscrivent pas dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu. Elle a demandé à Washington leur retrait immédiat.