Le Koweït a donné un mois à l'ambassadeur de Corée du Nord pour quitter le territoire. De plus, la représentation nord-coréenne dans l'émirat sera réduite à quatre diplomates. Le gouvernement koweïtien a également décidé d'arrêter de délivrer des visas aux travailleurs nord-coréens, et de suspendre les transactions commerciales ainsi que les transports aériens liés à Pyongyang.
 
C'est ce qu'a fait savoir hier l'agence de presse AFP citant un diplomate koweïtien de haut rang. Entre 2 000 et 2 500 nord-Coréens travaillant dans cet Etat du Moyen-Orient devront regagner leur pays après la fin de leur contrat, faute de bénéficier du renouvellement de leur carte de séjour. Ces mesures interviennent une dizaine de jours après des entretiens entre l'émir du Koweït cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah et le président américain Donald Trump. 
 
Toujours selon l'AFP s'appuyant sur des sources diplomatiques asiatiques, la Corée du Sud et le Japon font pression sur les pays du Golfe, pour que ces derniers arrêtent d'employer des travailleurs nord-coréens. Pour Séoul et Tokyo, l'argent que gagne cette main d'œuvre profite au régime de Kim Jong-un.