Pour la première fois depuis son accession au pouvoir, le président américain s’est exprimé aujourd’hui devant l’assemblée générale des Nations unies.
 
Sans surprise, Donald Trump a critiqué les pays ennemis des Etats-Unis, dont la Corée du Nord. Il a dénoncé les violations graves des droits de l’Homme au nord du 38e parallèle. Afin de se justifier, il a évoqué les millions d’habitants morts de faim et les innombrables personnes emprisonnées, torturées et assassinées, sans oublier le cas de l’étudiant américain, Otto Warmbier et de Kim Jong-nam, le demi-frère du leader nord-coréen.
 
Concernant les provocations incessantes de l’Etat communiste, Trump lui a lancé un avertissement plus fort que jamais, en menaçant même de le détruire totalement. « Nous sommes très forts et patients, mais si nous sommes obligés de nous défendre ou de défendre nos alliés, nous n’aurons d’autre choix que de le faire », a-t-il prévenu. Il a poursuivi en affirmant que « les Etats-Unis étaient prêts, disposés et en mesure de répondre militairement à Pyongyang, mais qu’ils espéraient que cela ne serait pas nécessaire ». Et de souligner de nouveau que « nous devons faire beaucoup plus pour isoler le régime ermite jusqu’à ce qu’il mette fin à son comportement hostile et comprenne que le seul avenir acceptable est celui de sa dénucléarisation ».
 
Le locataire de la Maison blanche n’a pas oublié de mettre en garde les Etats qui commercent avec le Nord. Selon lui, ces échanges sont non seulement illégaux, mais ils permettraient aussi de fournir des armes et un soutien financier à un pays qui « risque de faire plonger le monde dans un conflit nucléaire ».