Le gouvernement sud-coréen va s'efforcer de mettre la question des particules fines, de plus en plus menaçante, à l'ordre du jour d'un sommet entre les dirigeants sud-coréen et chinois. En parallèle, il n'épargnera pas d'efforts pour coopérer avec d'autres pays du nord-est asiatique afin de pallier le danger transnational de la santé.
Au cours d'une coordination de la politique, aujourd'hui, avec le Parti Liberté Corée (PLC), le parti au pouvoir, la ministre de l'Environnement a dévoilé cette mesure.
D'après Kim Eun-kyung, depuis l'inauguration du gouvernement Moon Jae-in en mai, son ministère a donné la priorité à ce dossier tout en prenant une série de mesures en la matière. Il s'agit notamment de la fermeture des centrales thermiques vieillies et de la réduction des émissions d'oxyde d'azote des véhicules diesel et des usines. En outre, son ministère cherchera à mieux protéger les enfants et les personnes âgées jugés plus vulnérables à la pollution atmosphérique.
Pour rappel. L'administration Moon Jae-in s'est engagée à réduire d'ici 2022 les émissions de poussières fines de plus de 30 % avant la fin de son quinquennat ainsi qu'à renforcer la coopération environnementale avec la Chine.