Le Trésor américain a annoncé hier de nouvelles sanctions à l’encontre de la Corée du Nord. Elles concernent cette fois dix banques et 26 ressortissants qui travaillent dans leurs succursales en Chine, en Russie, à Hong Kong et aux Emirats arabes unis. Il s’agit des cinquièmes mesures punitives du genre que l’administration Trump impose à Pyongyang depuis son investiture en janvier.
Parmi les dix institutions figurent notamment l’Agricultural Development Bank et l’International Industrial Development Bank. Elles sont toutes accusées d’alimenter le développement du programme nucléaire de leur pays. Ces ajouts portent maintenant à 33 et 48 le nombre d’entités et d’individus visés par les sanctions américaines.
L’annonce d’hier est intervenue moins d’une semaine après que Trump a signé un nouveau décret, qui pourra cibler les banques étrangères faisant affaires avec le Nord, notamment celles chinoises. Washington avertit donc celles-ci qu’elles doivent décider de poursuivre ou non leurs échanges avec le Nord.
Par ailleurs, le président américain a continué de hausser le ton contre le pays de Kim Jong-un. Lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre espagnol à la Maison blanche, il a souligné que la communauté internationale devrait l’isoler encore plus. Selon lui, les Etats-Unis sont totalement préparés à l’option militaire dans le nord de la péninsule, mais ils ne la privilégient pas. Cependant s’ils doivent la choisir, ce sera dévastateur pour l’Etat communiste.