Le gouvernement a annoncé hier en conseil des ministres un plan particules, élaboré conjointement par 12 ministères et agences publiques concernés. Il porte sur un arsenal de mesures drastiques pour lutter contre la pollution aux particules fines. Ce qui est devenu maintenant une priorité des actions de l’Etat.
En 2016, la concentration en particules fines dans l’atmosphère de la Corée du Sud a atteint un niveau plus de deux fois supérieur au seuil de tolérance fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Face à cette situation alarmante, l’exécutif a décidé en premier lieu de mettre à l’arrêt cinq centrales thermiques vétustes au charbon entre mars et juin prochains, une période pendant laquelle la pollution s’intensifie. Il imposera d’autres mesures, si elles sont jugées nécessaires, comme la circulation alternée.
Le plan vise aussi à renforcer les seuils de pollution aux particules fines, à 35 microgrammes par mètre cube, un niveau observé dans beaucoup de pays avancés, contre 50 microgrammes actuellement.
Autres mesures à noter. Il s’agit de fermer sept centrales thermiques au charbon vieilles de plus de 30 ans, d’ici 2022, et de transformer en centrales au gaz naturel liquéfié quatre centrales au charbon actuellement en construction. De même, quelques 2,2 millions de vieux véhicules diesel devront être mis à la casse.
Le gouvernement envisage de débloquer un budget de 7 200 milliards de wons dans les cinq prochaines années afin de mener à bien ce programme.